Utilisation d'un stroker, guide pratique
Voilà, vous avez le paquet entre les mains et vous pouvez à peine résister à l'envie de déchiqueter l’emballage avec vos dents (ce n’est pas très sanitaire de toute façon!) Après quelque temps de réflexion (et possiblement de testostérone), vous vous êtes enfin procuré un stroker adapté pour les personnes trans assignées fille à la naissance. Et c’est parti!... mais comment ça fonctionne?
Qu’est-ce qu’un stroker?
Il s’agit d’un masturbateur en silicone mou et élastique en forme de pénis ou non phallique. Le centre de la prothèse est creux avec une ouverture à la base et des reliefs sur les parois intérieures. La longueur et l’esthétisme peuvent varier d’un stroker à un autre, mais la majorité s’utilise de la même façon grâce à deux concepts magiques: la succion et la friction!
Il est important de noter qu’il faut avoir un minimum de croissance génitale pour arriver à se servir pleinement d’un stroker. Après un certain temps à être sous hormonothérapie avec de la testostérone, les tissus de ce qui était le clitoris se développent pour prendre de la longueur et/ou de l’expansion pour former un ce qui ressemble à un mini pénis. L’appellation est très personnelle à chacun: dicklit, peen, dick, growth, etc. J’utilise personnellement «peen» et c’est le terme que j’userai dans mes explications. Cette croissance génitale est pleine de nerfs très sensibles qui peuvent être très agréables et mener à l’orgasme lorsqu’ils sont stimulés et c’est là que le stroker entre en jeu!
Ca fonctionne comment?
Le concept est simple: on insère le peen à l’intérieur du stroker et, avec le mouvement et la succion, on se donne des sensations agréables! En réalité, ça peut être un peu plus complexe que cela, mais que de chance! Ce texte vous expliquera les meilleurs trucs pour passer les meilleurs moments! Il vous faudra du lubrifiant à base d’eau pour éviter des inconforts (il est très important de ne pas prendre du lubrifiant à base de silicone puisque la prothèse elle-même est en silicone. Il y aurait une réaction chimique qui viendra endommager votre précieux stroker!), un environnement propice à du temps pour soi et votre stroker.
Avec votre doigt, venez étendre une légère couche de lubrifiant à base d’eau à l’entrée et à l’intérieur de la prothèse. Par la suite, étirer légèrement les bords du stroker (sans dérouler le stroker) pour mettre le bout de votre peen à la base pour ensuite que la prothèse puisse entourer votre croissance. Vous êtes maintenant à l’intérieur! Félicitations! La sensation de pénétrer avec son propre peen peut amener beaucoup d’euphorie de genre et des ressentis tous nouveaux; vous pouvez prendre votre temps pour vivre le moment. Quand vous êtes prêts, pressez le bout du stroker pour faire sortir l’air et créer un effet de succion qui vous tirera plus à l’intérieur.
À partir du moment où la prothèse est bien installée sur vous, place à l’expérimentation! Chaque corps étant différent, ils sont stimulés à leur manière. Certaines personnes préfèrent la friction et effectuent des mouvements de vas et viens, lents ou rapides. D’autres presseront le bout de la prothèse à un certain rythme pour une sensation de succion. Vous pouvez essayer couché, debout, à genoux, sous la douche, dans le bain, en solo ou avec un.e partenaire, en duo avec d’autres stimulations, etc. Les techniques sont diverses et quasi infinies pour se faire du bien physiquement, mais aussi psychologiquement en diminuant la dysphorie de genre. Il n’en reste qu’à vous d’explorer et peut-être qu’un certain stroker fonctionnera plus pour vous qu’un autre. Tu peux consulter la sélection ici.
Il faut bien sûr parler sécurité!
Puisqu’il y a un effet de succion, un stroker n’est pas fait pour être mis sur le corps pendant des heures de suite. Il faut vérifier la couleur du peen pendant le jeu; ce dernier ne devrait pas tourner au violet ou bleu, cela signifierait un manque d’oxygène dans les tissus. À long terme, vous pourriez créer des dommages irréversibles aux vaisseaux sanguins, aux nerfs et à la chair. Un manque de lubrifiant avec beaucoup de friction pour se terminer avec une ampoule (cloque d’eau) sur le peen ou des abrasions. Jamais l’utilisation d’un stroker ne devrait être douloureuse. Si l’expérience commence à devenir inconfortable, arrêtez votre session pour le moment et laissez votre peen se reposer. Avec une bonne application, un stroker n’est pas dangereux pour le corps et se conclue en des moments très agréables.
Ça y est! Vous savez maintenant comment manier votre stroker! En cas de questions, n’hésitez pas à contacter la compagnie qui vous dirigera vers les bonnes ressources. Sur ce, je vous laisse vous amuser! N’oubliez pas de nettoyer votre prothèse avec un nettoyant à jouet ou un savon doux après chaque utilisation!
Pour choisir ton peen, c’est ici.
Texte rédigé par @trans_big_brother
(va consulter son contenu sur Instagram, tu ne seras pas déçu!)